23/04/2012
Devinette...
Mais qu'est-il donc arrivé à mon moule ?
Rangé trop près du four, aurait-il fondu ?
- Ah non, ça ne ressemble pas à un moule fondu.
Les gâteaux auraient-ils accroché au moule ?
- Mais non, voyons, le moule n'accroche pas, il est en silicone.
Quelqu'un les a-t-il pris pour des flans à la pistache et a voulu les goûter ?
- Tiens, ça c'est une idée à creuser.
Mais qui donc, dans cette cuisine peut avoir envie de grignoter un moule en silicone ?
- Mais elle, bien sûr !
Le silicone doit être un peu lourd à digérer... nous l'avons retrouvée, euh , disons trépassée au petit matin.
Ficelle était passé par là ;o)
01:07 Publié dans La vie de ma cuisine, la vie des bêtes | Lien permanent | Commentaires (2)
22/04/2012
Petit haïku du jour...
Deux bulletins dans l'urne
Une averse à la sortie
Deux électeurs trempés
14:33 Publié dans la vie des poètes | Lien permanent | Commentaires (1)
20/04/2012
Il nous avait choisi...
Nous l'avions rencontré chez l'un de mes collègues.
Il avait, quoi, 2 semaines, pas plus.
Quand on s'est penché au-dessus de la caisse, je crois qu'ils étaient 5 ou 6 et c'est lui qui est arrivé en courant. Enfin, en courant est un bien grand mot, disons qu'il a titubé jusqu'à nous.
On n'était pas venu pour ça, mais en repartant, le garçon m'a dit, "c'est un signe, il est venu vers nous, il faut le prendre".
Et c'est comme ça que 2 mois plus tard, nous sommes retournés chercher Melo.
Avant de partir, pour que ses premiers maîtres n'aient aucun regret, il a volé le saumon qui était prévu pour le dîner ;o)
Ont suivi dix belles années à chasser la souris, le mulot, la mésange et le rouge-gorge (ah non, Melo, on t'a déjà dit : pas les oiseaux), à aiguiser ses griffes sur tous les arbres du jardin.
Il a tout testé le bougre :
- tenter d'attraper une taupe,
- grimper dans un chêne et une fois à une quinzaine de mètres, miauler à fendre l'âme pour que le garçon vienne le chercher (l'échelle en équilibre sur le tas de compost),
- essayer de voyager assis (très fier) sur le toit de ma voiture.
Ne reculant devant aucun danger, il a fait front, courageusement, face aux dalmatiens aboyeurs des voisins, n'hésitant pas à se jeter sur le grillage (à 50 cm des chiens) pour leur dire "même pas peur".
Il a vu arriver dans sa vie bien réglée un admirateur parfois très envahissant : Ficelle.
Il en a profité pour affiner son coup de patte droit (Ficelle l'a testé, il est très efficace).
Mais ce grand costaud avait aussi un coeur tout doux et souvent, le matin, il venait se coucher sur mon oreiller et blottissait sa tête dans mon cou en ronronnant et en patouillant "Melo, pas les griffes s'te plait".
Et puis, alors que le printemps revenait, que son jardin adoré reprenait de belles couleurs, il n'a pas pu aller plus loin, c'était trop difficile, sans issue et surtout il ne devait pas souffrir.
Aujourd'hui est un très triste jour, Melo nous a quitté.
Mais nous avons engrangé tant de jolis souvenirs que malgré notre peine, penser à toi ne sera jamais triste.
20:30 Publié dans la vie c'est pas joli joli, la vie de ma vie, la vie des bêtes | Lien permanent | Commentaires (1)