Mais qui est-ce...

Ah, ben ça alors !

J'ai rarement vu quelquechose d'aussi jouli !

Bon je vous la décris :

Elle a gros joli ventre tout rond.

Elle a deux grands yeux marrons... tiens des yeux de chaque côté du ventre, c'est pas banal !

Non, en fait ce ne sont pas ses yeux, ce sont deux ou plutôt trois dessins qu'elle s'est fait tatoué.

Comme elle ne va jamais au soleil, elle n'a pas cette jolie couleur caramel, non mais son teint verdâtre lui va plutôt bien.

Elle est confortablement installée sur un douillet coussin orangé et ça va bien avec son teint. 

Ah ! je n'avais pas remarqué tout de suite, mais pourqoui a-t'elle une, deux, trois quatre, cinq, six, sept...huit pattes ?

Voyons, parce que cette belle qui prend la pose est une petite araignée qui se repose sur une capucine...

Tiens, c'est pas comme d'habitude...

Allez, soyons fou !

Pour une fois, on commence par la fin.

Et la fin, c'est un coffre bien plein (encore une fois...).

Nom d'un p'tit bonhomme, où sommes-nous donc encore aller traîner nos guêtres et notre porte-monnaie ?

A la journée de la rose de l'Abbaye de Chaalis, bien sûr !

Comme tous les ans, nous traversons toute l'Ile de France dès potronminet pour partir à la recherche du -  que dis-je - des rosiers convoités.

Et en plus nous avions un excellent alibi : remplacer les rosiers qui n'ont pas résisté au gros coup de gel de février.

Cette expéditon n'a donc pas faillie à la tradition :

Rosiers, clématites, vivaces diverses se sont entassés dans nos sac avec en prime un oiseau !

 

Cette année, la fête avait un parrain prestigieux : Jean-Jacques Rousseau, en l'honneur de son 300ème anniversaires.

Certains exposants s'en sont inspirés.

 

 

Beaucoup de couleurs...

 

 

 

 

 

De la déco...

 

 

 

 

 

 

Un arbre à parapluies...

 

De beaux légumes...de chers légumes !

 

 

 Et des roses...

 

Des roses...

Des roses...

 

Des roses...

Et une incroyable rose Verte !

 

Celle-ci nous ne l'avons pas achetée.

A l'année prochaine Chaalis, et en attendant, allons creuser des trous pour planter toutes nos merveilles.

Petite ballade à Courson...

Retour des beaux jours et bien entendu, retour des fêtes des plantes. 

Aprés St Jean de Beauregard en avril et avant Chaalis en juin voici la fête des plantes de Courson (91).

Nous ne pensions pas y aller mais grâce à ma sister et à son comité d'entreprise (si j'attends après le mamouth, je peux sécher sur place) nous avons eu des entrées à tarif trèèès réduit. Merci, merci, merci.

Tiens d'ailleurs, je vais commencer par pousser mon petit coup de gueule.

Le tarif normal est de 17 €, oui, oui, vous lisez bien, 17 € pour aller acheter des plantes. Et chaque année, le tarif augmente d'un euro.

Autant vous dire qu'après avoir réglé l'entrée et craqué sur tout plein de jolies plantes,  le budget d'une journée comme celle-ci peut très vite exploser.

Et pas question de faire le tour de tous les expsants pour trouver le moins cher, les prix sont tous alignés.

Bon, en même temps, (j'adore cette expression qui ne veut rien dire dans ce contexte), personne ne nous oblige à y aller.

Donc, de bonne heure et de bonne humeur, samedi matin, nous avons pris le route de Courson, 35 km de routes à travers la campagne et arrivée, bien sûr en avance !

Comme la centaine de personnes déjà là, nous attendons l'ouverture des grilles du château de Courson.

Dés que les grilles s'ouvrent, c'est la ruée vers les tentes qui abritent les caisses (pour les pôves gens qui vont payer 17 €) et vers le contrôle pour ceux qui ont déjà leur précieux billet à tarif réduit, voire pour les plus chanceux, des invitations gratuites (les veinards).

Voilà, nous sommes enfin entrés dans le saint des saints, à nous les rosiers, les hydrangéas, les petites vivaces, les grandes clématites.

Le porte monnaie est au garde à vous, nos précieux euros sont prêts à surgir (c'est fou tout l'argent liquide qui circulent dans ces manifestations), nous pouvons partir en mission, GO,GO,GO !

Deux entrées...

 

Un plan détaillé...

 

Et c'est parti !