30/07/2011
Les marchands du temple...
Quand on est en vacances à l'opposé de son nid douillet, qu'il fait un temps pourri, qu'on a même pas un ordi à portée de main et qu'à chaque fois qu'on tente une sortie on essuie une averse, il faut bien trouver quelque chose à faire, sinon c'est la crise de nerfs assurée.
La solution ultime, c'est de prendre la voiture et de partir en maraude, à l'affut d'une éclaircie.
L'avantage quand on est là où on est (St Jean de Luz, je vous le rappelle) c'est qu'on est tout proche de la frontière. Et pour passer la frontière, il faut franchir la douane.
Mais me direz-vous, il n'y a plus de poste frontière entre la France et l'Espagne (ni entre la France et l'Italie, la Belgique, le Luxembourg... j'en passe et des meilleurs) et vous aurez raison.
Toutefois, néanmoins - et c'est dommage car elle l'a très beau (jeu de mots ;o)) - et nonobstant, entre la France et l'Espagne, subsistent à la frontière tout un ensemble de boutiques dans lesquelles les français se ruent pour acheter à bon prix : de l'alcool, des cigarettes, de l'essence (l'écart de prix se réduit mais reste intéressant, environ 1,34 € le 95), des jambons, des parfums... bref claquent les sous des vacances.
Moi j'aime bien celles qui sont au col d'Ibardin. Bon, ce ne sont pas les boutiques qui m'attirent particulièrement, mais l'environnement m'étonne toujours.
La route du col est très jolie, étroite, au milieu de la forêt avec des points de vue sur la côte et la mer.
La baie de Saint Jean de Luz vue du Col d'Ibardin
En arrivant au col, une petite route sur la droite (oui, bon je sais ça dépend d'où on vient, alors disons à droite en venant de France, là ça va ?) trèèèès raide est toute bordée de boutiques, les voitures sont garées partout, il y a beaucoup de monde, voilà nous sommes arrivés dans un centre commercial tout à fait inattendu. D'ailleurs, la première fois que nous y avons mis les pieds, nous revenions d'une balade en Espagne et nous sommes arrivés là sans connaître. Quelle surprise alors, de "tomber" en pleine nature sur une foule de gens, de voitures et toutes ces magasins.
Toutes ces boutiques s'appellent des ventas. Aujourd'hui, elles sont tout à fait légales mais autrefois, les ventas se trouvaient hors des routes, plutôt sur des chemins de montagne et faisaient un peu de contrebande.
On distribue même des bons cadeaux, trop sympa.
Alors tout ça pour dire que nous aussi nous avons fait quelques achats :
Bien sûr, l'un d'entre nous s'est précipité sur les cigarettes (suivez mon regard...) puis quelques petits achats pour le plaisir de farfouiller dans les rayons.
Petites explications :
- les bocatidos : petits gateaux fourrés à la crème de citron, à tomber par terre.
- le touron : bon ben c'est du touron mou, sucré, aromatisé à l'orange, au citron, à la crème brulée (mais oui !) attention les dents !
- le piment d'espelette : garanti AOC. Un délice, parfumé et qui donne du pep's à une ratatouille pipérade.
- les verres à sangria : pour compléter notre collection de verres bodega. Ceux-là font 53 cl et nous les avions vu dans un resto (j'en reparlerai).
Et après toutes ces courses, en voilà deux qui étaient bien contents de se reposer !
00:51 Publié dans la vie c'est joli | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vacances, ventas
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