On se cultive...

Ou du moins, on essaye !

Donc, par  ce beau matin (plutôt midi à vrai dire) du 24 octobre, nous voilà partis, mon copain de crapahute et moi-même pour la capitale, à bord de son fabuleux bolide : une super Peugeot 205 de 20 ans qui vient de passer brillamment son contrôle technique ! On applaudit bien fort !

Direction le 13ème arrondissement, pas pour manger des rouleaux de printemps mais pour visiter l'exposition éphémère de street art :

Tour Paris 13 

Késako !

On en a parlé un peu partout mais pour les ceusses qui vivent comme des Amish (ben  non pas eux, y z'ont pas internet) alors qui viennent de Mars (eux y sont super top question nouvelles technologies mais y s'intéressent pas trop à la culture) j'explique :

A  Paris, dans le 13ème arrondissement, rue Fulton, vous voyez, il y a une boulangerie un peu plus haut, et bien un groupe d'immeubles va être démoli pour faire place à de nouvelles construction.

Donc à cet emplacement, il y a un immeuble en briques  qui depuis plusieurs mois, a été investi par des tagueurs, graffeurs, artistes de tous poils qui, sur les 9 étages  donnent libre cours à leur talent.

Durant tout le mois d'octobre, cet immeuble se visite. Ensuite, il sera détruit.

Donc de bon matin, de bon midi, de bon 14h (ben oui on avait une tite faim alors on a fait un arrêt sandwich dans un bistrot) nous voilà sur place, prêts à faire la queue, une heure ou deux pour en prendre plein les yeux.

Mais soudain... c'est le drame !

Ce ne sont pas des dizaines de personnes qui attendent mais des centaines !

La file d'attente fait le tour de l'immeuble, elle est longue, très très longue. Ceux qui sont à la moitié de ce parcours nous disent être arrivés à 9 heures du matin et les plus courageux ont investis les lieux dés 5 heures.

Et quand on sait que la visite se fait à 49 personnes maxi en même temps, ben, comment dire... c'est vite vu, on n'entrera jamais !

Tant pis, on va mitrailler l'extérieur et pour l'intérieur, on ira sur le site internet ;o)

Alors, ce qu'on a vu, c'est en dessous :

 

et ce qu'on a pas vu, c'est là.