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09/05/2011

Rencontre avec Albert Kahn

Albert Kahn était banquier. Il était riche, très riche.

Il aurait pu vivre en profitant de sa fortune, fréquenter les cercles de gens influants sans s'occuper des autres.

Mais Albert Kahn avait vécu la guerre de 1870 (oui je sais c'est loin !) et il pensait que si les hommes se connaissaient mieux, ils ne se feraient plus la guerre.

Albert Kahn était un homme sérieux mais peut être un peu rêveur.

Alors, il décida de parcourir le monde, et de rapporter de ses voyages les images de ces hommes et ses femmes qui vivent ailleurs mais qui sont finalement comme nous, qui ont les mêmes aspirations.

De ses voyages, il rapporta des kilomètres de films, des milliers de photos et, entre autres, son amour du Japon et des japonais.

Aujourd'hui, nous pouvons nous en imprégner en visitant les jardins d'Albert Kahn.

jardin Albert Kahn01.jpgCette promenade nous transporte du jardin japonais au jardin français, du jardin anglais à la forêt vosgiennes.

Le dépaysement est total, aux portes de Paris.

Tout est calme, beauté, ordonnée ou plus sauvage.

Les jardins changent au fil des saisons.

Les cerisiers en fleurs du printemps font place aux rhododendrons, azalées et camélias.

A l'automne, les érables donnent une tonalité rousse au jardin.

Belle visite à faire et à refaire.

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Après les jardins, le musée offre jusqu'au 28 août 2011 une exposition "Clichés japonais" qui détaille - entre autres- la vie et les rites japonais à l'aube du 20ème siècle.

Pour une visite virtuelle : http://www.albert-kahn.fr/

 

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08/05/2011

La vie n'est pas un long fleuve tranquille

Non, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, enfin pas pour tout le monde.
Quand je demande à des parents ce qu'ils souhaitent pour leurs enfants, ils disent d'une façon ou d'une autre qu'ils veulent que leurs enfants aient une belle vie.
Pour certains, cela signifie faire de grandes études, réussir professionnellement, bien gagner sa vie.
Pour d'autre, c'est les voir heureux quelque soit le chemin pour y arriver, pourvu qu'il soit honnête.
Pour d'autre encore, c'est être certain qu'ils auront une vie meilleure que la leur.

Et pour quelque uns, dans notre beau pays, c'est de voir leurs enfants rester ici, chez nous, aller à l'école, apprendre, avoir un métier, gagner sa vie, fonder une famille et être heureux, en paix.
Pour ces parents, leur souhait c'est de ne pas avoir peur, quand ils sortent, de se faire arrêter par la police.
De ne pas avoir à présenter les papiers qu'ils n'ont pas.
Parce que leur vie c'est :
De ne pas oser faire la moindre démarche de peur de se faire repérer.
C'est aussi accepter n'importe quel travail mal payé et non déclaré pour nourrir sa famille.
C'est aussi accepter de vivre dans des taudis loués une fortune à un marchand de sommeil.
C'est aussi accepter d'être hébergé et de vivre à sept dans une chambre minuscule.
C'est aussi vivre dans la honte de cette situation et tout faire pour la cacher.

Samedi, je suis allée à une cérémonie de parrainage de 16 jeunes majeurs sans papiers.
Ils sont tous lycéens ou étudiants.
Ils viennent de Turquie, de Cote d'Ivoire, du Mali, du Sri Lanka... tiens ils ne viennent pas du Canada ni des États-Unis.
Ils n'ont jamais demandé à vivre ce qu'ils vivent aujourd'hui : la peur de sortir, de se faire arrêter, d'être conduit en centre de rétention, reconduit de force au pays.
Ces 16 jeunes ont un jour eut le courage de parler de leur situation, à un professeur, à l'infirmière ou l'assistante sociale de leur lycée qui ont alors décidé de les aider, de ne plus leur lâcher la main.
Il s'agit bien là de courage de la part de ces jeunes parce que le parcours qu'ils entreprennent alors pour obtenir des papiers en règle est long, difficile, décourageant et ne peut se faire sans être soutenu.

Ces 16 jeunes sont aujourd'hui pris en charge par RESF (Réseau Éducation Sans Frontières) et depuis samedi parrainés par des citoyens comme vous et moi et des élus (conseillers municipaux et régionaux) pour qui la devise de notre pays

LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ

a encore un sens.


N'oublions pas  ces 16 jeunes et tous ceux qui n'ont pas encore osé se faire connaître.
N'oublions pas non plus toutes ces femmes et tous ces hommes qui ne sont pas venus en France toucher les allocations mais trouver une vie meilleure et qui aujourd'hui vivent dans l'angoisse de l'expulsion.
N'est-ce pas humain après tout ?

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05/05/2011

Mais qui est Mélo ? (suite)

Mélo est toujours noir et poilu...
Il n'aime pas la pâté au bœuf, lapin, poulet... bref à la viande.
Il n'aime pas être obligé de rentrer.
Il n'aime pas les chiens du voisin.
Il n'aime pas que Ficelle lui court après.
Il n'aime pas être dérangé quand il dort.
Il n'aime pas que Ficelle lui saute dessus.
Il n'aime pas qu'on lui gratte le ventre.
Il n'aime pas que Ficelle lui sente le bout du nez.
Il n'aime pas être en voiture quand elle roule.
Il n'aime pas le vétérinaire (qui est pourtant très gentil).
Il n'aime pas que Ficelle mange avant lui.
Il n'aime pas les enfants (ça fait très peur !).
Il n'aime pas que Ficelle vienne se frotter contre nos jambes.
Il n'aime pas quand il pleut trop parce qu' il ne peut pas sortir.
Il n'aime pas que Ficelle se roule par terre pour faire son intéressant.
Il n'aime pas quand on part en weekend sans l'emmener.
Il n'aime pas que Ficelle prenne sa place sur le canapé.
Il n'aime pas quand on l'emmène en weekend.
Il n'aime pas quand on bouscule ses habitudes.

MELO N'AIME PAS FICELLE !!!!

 

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