Un psychopathe habite chez moi...

Oui, et le pire, c'est que je l'y moi-même est invité...

Je l'ai rencontré dans une boutique et tout de suite, il m'a tapé dans l'oeil.

Alors, ni une ni deux, je l'ai embarqué et installé à la maison.

Sitôt arrivé, sitôt mis à l'ouvrage, c'est vrai quoi on n'est pas là pour enfiler des perles !

Et bien le croirez-vous, il semblerait que cet ingrat n'ait pas apprécié du tout et il s'est aussitôt venger sur le bout de mon index...

Bien entendu, j'ai immédiatement tenté d'effacer cet outrage, en appliquant sur cette effroyable blessure un superbe pansement...

mais la douleur était toujours là.

La douleur et l'incompréhension. 

Pourquoi m'avait-il fait cela, à moi ?

Moi qui l'avait choisi, introduit chez moi comme un ami, installé à la meilleur place, dans ma cuisine.

Je ne sais pas encore ce que je vais faire.

Lui donner une seconde chance, l'abandonner dans un coin, l'ignorer, le perdre...

J'hésite, mais si j'ai un conseil à vous donner :

Méfiez-vous des couteaux en céramique, ils sont sournois et en plus...

ILS COUPENT !

 

J'essaie de me renouveler...

On ne va quand même pas faire les mêmes petits gâteuax tous les dimanches.

Il faut se renouveler un petit peu, pour le plaisir des papilles mais aussi pour ne pas s'encroûter.

J'ai donc décidé de faire une recette du blog "Pause Gourmandises" que je trouve bien sympathique (pour moi, cela signifie, des recettes pas compliquées, des présentations réalisables tous les jours, et pas l'impression de concourir à Top Chef, comme de plus en plus de blogs de cuisine).

La recette du jour était "Petits rochers de Noël". 

Mais rien n'interdit de les faire à un autre moment.

Une chose m'a intrigué dans cette recette :

- il y a de la farine, du beurre ramolli (pas fondu), du sucre et des fruits confits mais rien qui permette de lier tout cela (pas d'ouefs, pas de lait).

 

J'ai donc tenté le mélange et je me suis retrouvée avec quelque chose de très "farineux", pas homogène pour un sou et impossible à mettre en forme de boudin :o(

Réflexion intense, retour à la recette initiale (j'ai peut-être sauté une ligne), recherche fébrile sur gogol (tout me ramène au blog Pause Gourmanides).

Rien, rien, rien...

Bon, ben... je vais rajouter un oeuf et si ça ne suffit pas, j'en mettrai un autre.

Un seul a suffit. 

Malaxage, boudinage (?), coupage en rondelles, façonnage et installage (re?) dans mes petits moules adorés.

Après passage au four, le résultat semble satisfaisant.

 

Normalement, ce matou là ne devrait pas leur faire un sort !

Petit plus : J'ai posé la question du liant à Coco, sur son blog, et elle m'a gentiment répondu que la recette est bien celle qu'elle indique. 

Il faut bien malaxer le tout et le mélange des fruits confits amalgame l'ensemble.

Mon problème vient sans aucun doute du fait que mes raisins secs étaient...très secs et les éorces confites...disons aimablement "très âgées" ;o)

Normal, aujourd'hui...

Melo, c'est un matou, un vrai, un dur, un qui sait se faire respecter.

Melo, il n'aime pas que Ficelle vienne manger dans sa gamelle.

Melo, il est le patron dans le jardin et dans la maison.

Melo, c'est lui qui dit quand c'est l'heure de la soupe. Si il n'a pas faim, ben Ficelle, il mange pas.

Mais au fond de lui, Melo est un poète.

Melo, il n'attrape plus les rouges-gorges, il les regarde par la fenêtre.

Melo, l'été, il aime dormir sous les arbustes en fleurs, c'est frais et ça sent bon.

Mais surtout, Melo, il aime bien Rita.

Rita, elle est belle, et puis Rita, elle a un joli gros nez.

Rita, elle est pas toujours facile à vivre, mais Rita, elle vient tous les jours voir Melo...

enfin, elle vient tous les jours voir la gamelle de Melo.

Et Melo, il la laisse finir toute la pâté.

Melo, il la regarde et il trouve qu'elle a du chien cette chatte là...

Melo, il est amoureux mais chut ... c'est un secret