Cap à l'ouest...

Le week-end dernier,  nous avons pris la direction de la Normandie (même pas peur) pour un petit week-end express.

Dimanche matin, départ pour Courseulles sur mer. La circulation est très calme et le soleil est là (oui, oui !). D'ailleurs, la preuve, il y a de l'ombre sur mes pieds et qui dit ombre dit soleil, et toc !

Nous avons tellement cru (ou voulu croire) qu'il ferait beau que nous avons pris serviettes et maillots de bain.

A l'arrivée le temps était, comment dire..................

Normand !

Marée basse, ciel bas, température...basse et beaucoup d'algues.

 

Baignade pas engageante donc direction l'intérieur pour petite ballade et en chemin direction Ryes  et son vide-grenier annuel.

Quelques objets "régionaux"

Et beaucoup de bazar...

 

Le cadre était charmant, le parc du chateau du village, l'ambiance était bon enfant et comme dans tous les vide-grenier, l'occasion pour beaucoup de vendeurs et d'acheteurs de  se retrouver.

Pour terminer joliement ce petit week-end, nous avons profité d'un très joli coucher de soleil sur la plage.

 

La croix face à la jetée

Ah oui, j'oubliais, bien sûr, nous n'avons pas pu rentrer sans rendre une petite visite à notre pépinière préférée.

Nous avons donc "adopté" 2 lavandes "papillon" et 2 pieds de gaura.

A ce jour, ils sont plantés et attendent sagement l'arrivée à l'automne d'un nouveau rosier...mais ça c'est une autre histoire !

Pêche miraculeuse...(2)

Ah ben voilà une autre forme de pêche, plutôt sportive.

Nous, nous la pratiquons en Normandie, sur les plages du débarquement.

Et d'ailleurs, une fois la pêche terminée, on a bien l'impression qu'une armée d'engins a débarqué tant la plage est labourée en tous sens.

L'objet de toutes les convoitises : l'équille ou lançon

Petit poisson qui s'enfouit dans le sable.

La technique de pêche : 

Lors des grandes marées, quand la mer se retire, on creuse des sillons dans le sable et dans ces sillons, on attrape les équilles. 

Où est le côté sportif ? 

et bien il n'y en a pas 1 mais 2 (allez profitez-en c'est ma tournée !)

Primo : creuser des sillons dans le sable mouillé, c'est fatigant.

Sur la plage on observe plusieurs techniques. La plus simple étant de creuser avec une pelle ou un rateau.

La seconde est de tracer son sillon avec une charrue. On avance plus vite mais c'est très fatigant pour celui qui tire la charrue. 

Secundo : Les équilles qui sortent dans le sillon ont une fâcheuse tendance à y rentrer aussi vite. Les attrapeurs doivent être ultra rapides. On passe donc son temps à marcher courbé en deux, les yeux rivés sur le sillon, prêts à se jeter sur la pôv petite bestiole.

Quelques petites photos pour comprendre...

La prise en main de la charrue...

 

De beaux sillons bien droits ...

 

 

Attention, faut pas les louper !

 

Et voilà le résultat !

 

 

C'est une pêche qui se pratique forcément à plusieurs et avec des enfants c'est encore plus drôle.

 

Alors, à la prochaine grande marée...tous à la plage.

Une petite vidéo pour prendre toute la mesure de la dextérité nécessaire.

La poutargue, vous connaissez ?

Pendant les vacances, nous avons pour la première fois mangé de la poutargue. 

J'avais déjà entendu parler de ce met, mais je n'avais  jamais eu l'occasion d'y goûter.

Donc, pendant nos vacances, nous avons passé une nuit à Fouras.

Nous avions bien l'intention d'aller faire un petit coucou au Père, vous savez, celui qui s'amuse à faire passer les "people" pour des courges.

Il devait être lui aussi  en vacances parce que nous ne l'avons pas trouvé.

Pour nous consoler, nous  avons cherché un petit resto pour dîner et avons fini par nous poser dans un restaurant idéalement situé sur la plage, face au soleil couchant. So romantic !

Sur la carte très simple nous avons repéré cette poutargue. Une pour deux ( des fois qu'on n'aime pas ...) et nous n'avons pas du tout regretté.

Alors la poutargue, QU'EST-CE QUE C'EST ? me demandez-vous ?

Et bien ce sont des oeufs de mulet salés, pressés et séchés.

Je vous entend d'ici : "Hum,hum... alors comme ça, à Fouras, les ânes pondent des oeufs... faut pt'etre qu'elle arrête la sangria Melounette "

Meuh non, le mulet en question n'est pas le petit animal si mignon (quoique bruyant) issue des amours clandestines d'un âne et d'une jument, non,non, non, le mulet de mon diner est un poisson.

J'ai déjà entendu dire que le mulet "ça vaut rin" (avec l'accent normand SVP) et bien c'est faux parce qu'au prix où est vendu la poutargue, pêcher un mulet qui a des oeufs, c'est un peu toucher le jackpot. Après, bien sûr, il faut savoir les préparer, les saler et les faire sécher.

Quant à nous, nous n'avons rien pêché, rien salé, rien séché mais nous nous sommes régalés de cette saveur que nous ne connaissions pas.

Expérience à recommencer...