De drôles de nounours...

Ce matin, de bonne heure et de bonne humeur, me voilà partie pour une deuxième journée de course aux cadeaux.

C'est vrai que tous les ans je me dis :

"c'est fini, plus jamais je m'y prendrai à la dernière minute. L'an prochain, je réfléchis TOUTE l'année et j'achète au fur et à mesure des idées".

Et chaque année, c'est la même chose. Tant que nous ne sommes pas en décembre, je n'y pense même pas et quand décembre arrive, je me dis que j'ai le temps et que de toute façon, j'ai une semaine avant Noël pour tout boucler.

Donc, depuis hier, je remue mes méninges, et ce matin direction ParlyII !

Le centre commercial le plus bobo de tout l'ouest parisien, ses parkings bondés, ses vieilles dames bijoutées et réjécolorées qui font déballer aux vendeuses des tonnes de peignoirs, qui disent "je vais réfléchir" et qui tournent le dos et partent sans même dire "merci" et "au revoir"  (scène vue ce matin) , ses jeunes lookés et friqués qui me changent des Salhia et Hicham que je cotoie tous les jours, ses papas en pantalons de velours et polos au croco et ses mamans qui s'habillent chez Cyrillus qui promènent des  Blanche, des Claire, des Antoine.

J'ai l'air de me moquer mais finalement je les aime bien, il font partie du décor.

Et justement, le décor à Noël, c'est très important.

Et tous les ans, le centre installe des marionettes automates.

Alors, non, elles ne sont pas aussi belles que celles des grands magasins de Paris, mais elles font briller les yeux des enfants et des plus grands et n'est-ce pas le plus important ?

Je n'ai pas pu résister et j'ai rapporté 3 instantanés (pris avec mon téléphone, qualité pas top)

Un petit ours qui remue son derrière en grimpant dans le frigo.

Ces deux là qui s'envoient en l'air partent visiter les étoiles...

 

Et pour ceux là c'est la Dolce Vita !

Après 3 heures d'intenses cogitations, je suis rentrée fatiguée mais pas mécontente de mes achats.

C'est juré, l'année prochaine je m'y prendrais plus tôt...

Cékoidon ?

Est-ce un extra-terrestre ?

Est-ce un poulpe géant échoué ?

Est-ce ma chevelure vue du ciel ?...

Non, c'est la souche d'un tulipier abattu par la tempête de décembre 99. Les graines avaient (parait-il !) été ramenées d'Amérique en 1732.

Ce beau vestige est visible à la ferme de Gally, à Saint Cyr l'Ecole.

Comment dois-je le prendre ?

Je rentre dans le magasin qui vend de jolies peintures pour décorer le visage des filles.

Je furète à droite, à gauche, je trempe mon doigt dans les couleurs, je respire un flacon et finalement je ne prends que ce que j'étais venue chercher : un simple masque pour le visage.

Je me rend à la caisse où la charmante demoiselle tente avec son sourire le plus avenant de me fourguer une carte de fidélité, la promotion de la semaine "attention ça se termine ce soir" et  2 déodorants pour le prix d'1.

Je dis non à tout sur mon ton le plus aimable et quand elle me dit qu'elle est "désolée mais qu'elle n'a pas de sachet pour mettre mon tube de crème", je lui répond tout aussi aimablement que "ne vous en faite pas, j'ai une grande besace qui peut contenir un sanglier".

Je balance donc illico en vrac dans mon grand sac :

- le tube de crème,

- le ticket de caisse,

- les 2 échantillons qu'elle m'offre, toujours en souriant (il me traverse alors l'idée qu'elle s'est peut-être  coincée les zygomatiques).

De retour dans mon Home Sweet Home, je vais pêcher au fond de mon sac :

- le tube de crème,

- le ticket de caisse,

- les 2 échantillons...

que voici :

 

Un sérum végétal, l'un pour le jour et l'autre pour la nuit.

Mais en regardant de plus près, je découvre la particularité de ce sérum :

Qui a dit à cette péronelle que je ne connais pas que mon visage a besoin d'être déridé, repulpé et pour couronner le tout Force + ?

Je me demande vraiment de quelle manière je vais laver cet affront !