C'est presque pareil...

Ca tombait bien, j'avais tout ce qu'il fallait !

Récapitulons : 

- du boeuf cuit coupé tout fin au couteau (reste de pot au feu),

- des pommes de terre,

- du lait, 

- du bouillon (du susdit pot au feu),

- une pomme,

- des oignons, 

- de la cannelle et des 4 épices

 

J'ai tout bien suivi la recette, fait comme il disait et j'ai obtenu ceci  :

Bon eux, ils disaient que ça donnerait cela :

(recette déchirée du dernier "Femme actuelle")

Mais ça, c'était sans compter que :

- primo : je n'ai pas de cercle pour faire une pareille présentation,

- deuzio : j'avais de quoi remplir un plat à four et faut pas jeter,

- troizio : ils disent dans la recette qu'il faut mettre les assiettes au four pour faire dorer et deux assiettes tiennent pas dans le four,

- quartzio : y'en avait encore pour le lendemain,

- cinqzio : c'était trèèèès bon.

 

BON APPETIT, BIEN SUR !

Ode au printemps...

On peut bien le dire, nous sommes au coeur de l'hiver.

Et pourtant, alors que l'an dernier, nous avions déjà vécu plusieurs épisodes de neige,

nous avions été bloqués chez nous,

nous avions sorti les draps en flanelle pour avoir bien chaud,

le feu de bois dans la cheminée était notre spectacle de chaque soir,

et bien cette année, rien de tout cela... ou presque.

Pour l'instant, nous n'avons pas vu l'ombre d'un flocon et j'ai pu partir travailler tous les matins (dommage !)

Il fait si doux que le jardin ne s'est pas endormi.

Et il recommence déjà un nouveau cycle.

Les roses continuent de fleurir,

 Les crocus sont déjà sortis

 

Lui, rien à dire, il fleurit à la bonne saison, c'est le prunus autumnalis rosea. Il fleurit de l'automne au printemps.

 Encore quelques roses.

 

 Les bergénias (herbe des savetiers) dégainent leurs hampes florales.

 

 

Les merles ne sont pas affamés, ils dédaignent les fruits du malus.

 

 

Et les primevères pensent que Pâques n'est plus très loin et nous font profiter de leurs belles couleurs délavées.

 

J'adore ces petites fleurs sans prétention, qui poussent toutes seules, reviennent chaque année et me rappellent le jardin de notre enfance et les jardins des grands-parents. Rien n'était réfléchi, calculé, tout était planté à la "va comme je te pousse" et justement, tout poussait.

Attention travaux...

12h20, le chantier est ouvert, début des travaux.

Bon d'accord, c'est une heure un peu tardive pour commencer mais on ne choisit pas toujours et là en l'occurence, c'est l'entrepreneur qui décide.

Donc, je disais début des travaux :

- on commence par installer le chantier : il faut un peu déblayer ce qui traîne ici et là. Il n'y a pas grand chose, j'avais pris soin de faire un grand ménage juste avant,

- on regarde le plan une dernière fois,

- on prend des mesures, on met des gants, on met des masques (c'est plus prudent, faudrait pas se salir),

- on fait en sorte que tout ce qui est fragile et délicat soit protégé,

et voilà, les travaux commencent :

- on fait une tranchée, on creuse, un coup de chignolle par ci, un coup de marteau par là,

- on tire, on pousse, on re-tire, on re-pousse,

- on est un peu éclaboussé,

- on s'arrête, on réfléchit, 

- et si on passait par l'autre coté ? Non, non, on avait dit par là et on passera par là !

- et re-chignolle, et un petit coup de meule,

- Ah cette fois, ça à l'air de vouloir venir !

- allez, tous en coeur "oh hisse ! oh hisse! oh hisse! "

CA Y EST ! ON L'A EU !

- Bon allez, on ne perd pas de temps, on rebouche, on referme tout ça bien proprement, on nettoie, on range tous les outils et on plie bagage.

- Finalement on a mis une heure, c'est un bon timing, faut dire qu'on a fait une belle équipe, tout le monde y a mis du sien.

 

La seule qui n'a pas bien fini sa journée c'est elle, 

 

Ma canine incluse

 

Tant pis pour elle, l'avait qu'à pas faire sa maline !