Non mais c'est qui la patronne...

Non, vraiment, je ne pouvais pas en rester là.

D'accord, j'avais gagné la bataille mais finalement le panache n'y était pas.

J'avais un arrière goût de "pas fini", "pas satistaite".

Dans cette situation, il n'y a pas 36 solutions...

Il faut recommencer !

Quoi ! TOUT DEPUIS LE DEBUT ?

Non, rassure-toi, tu vas reprendre ce que tu as déjà fait et tu vas l'améliorer !

Bon OK !

C'est facile, tu suis mes indications :

1 - tu reprends tes pots (qui trainent depuis une semaine dans la cuisine).

 

 

2- tu reverses tout dans une casserole (c'est plus que compact)

3 - tu ajoutes un peu d'eau (chaude, c'est mieux) et tu mélanges en faisant chauffer.

 

 4 - tu respires un grand coup et tu tentes à nouveau de passer le tout au tamis;

 

 Ouah ! ça marche !!!!

  5 - tu viens de découvrir un nouveau mantra :

"Pour passer au travers d'un tamis la préparation,

Elle ne doit pas avoir la consistance du béton" 

6 - tu reverses à nouveau cette belle préparation lisse dans ta casserole (lavée ;o))

 

 

7 - tu attends que ça fasse blup blup... 

 

 

8 - tu mets en pots

 

CETTE FOIS, J'AI VRAIMENT GAGNE  LA GUERRE ;o)

C'est l'automne...

Et à l'automne, tombent des arbres...des châtaignes !

Enfin, des arbres, des arbres, soyons précis, des châtaigniers. 

Et cette année, allez savoir pourquoi, alors qu'il n'y a pratiquement pas eu de cerises, pas de mirabelles (nous en avons mangé une seule !), pas de quetsches (écrire ce mot sans faute est un défi !) et bien les châtaignes sont nombreuses et bien joufflues. C'est dommage de ne pas les utiliser !

Donc , première obstacle :les ramasser sans se piquer les doigts.

 

  

 

Voilà, ça c'est fait !

 

 

 

 

 

Puis, deuxième difficulté et non des moindres : les éplucher. Il faut dire que la châtaigne est pudique et rechigne à se déshabiller. 

Il a donc fallu farfouiller sur internet pour trouver LA technique. 

Et LA technique existe, c'est le micro-ondes.

 

 

10 châtaignes + 1 mn de cuisson = 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un épluchage presque facile.

Mais, parce qu'il  y a un mais : on se brûle toujours les doigts...

 

 

 

 

 

 Et voilà une partie du résultat.

 

 

 

 

 

Une fois épluchées, les châtaignes sont allées se baigner dans un casserole avec du sucre, de l'eau et une gousse de vanille. Un bouillon et tout le monde va passer la nuit au frais.

Et c'est le lendemain que le drame s'est noué.

L'épluchage ayant eu lieu le dimanche, le reste des opérations s'est déroulé le lundi soir vers 19h30, après une journée de boulot. 

Et dans ma précipitation, j'ai complètement oublié de prendre des photos.

Donc vous ne verrez pas :

- les châtaignes qui font blup, blup en cuisant,

- les châtaignes qui se font réduire en purée avec le  mixer plongeant,

- les châtaignes que j'essaie de convaincre de passer au travers d'un tamis pour éliminer les tous petits morceaux croquants,

- les châtaignes qui refusent de passer au travers du tamis,

- les châtaignes qui collent à la louche, au tamis, à la cuillère en bois, au mixer, à   la marquise et globalement tout ce qui passe de près ou de loin à leur portée,

- la mise en pot des châtaignes qui s'obstinent à rester dans la louche,

- les châtaignes retrouvées collées dans les cheveux le lendemain matin,

et bien entendu la cuisine sens dessus dessous.

En revanche, vous verrez les 3 petits pots de confiture de châtaigne à la vanille, résultat de plusieurs heures d'un combat dont je suis sortie vainqueur !

Je vous présente mes trophées...

 

BON APPETIT, BIEN SUR !