Suis-je un monstre...

Je les ai recueillis, protégés, transportés avec précaution.

Toute gonflée d'orgueil, je les ai présentés, exposés, fait admirer.

Je me suis sentie très fière lorsqu'on m'a dit qu'ils étaient très beaux.

Et tout ça pour quoi ?

 

 

POUR LES MANGER !

Les oeufs de Galineau ou Galinette font du cheval ;o)...

et en plus ils sont délicieux.

Ca ressemblait à une commande...

L'autre jour, ma grande soeur m'envoie par mail la recette de petits muffins trouvée sur l'un taire nette.

Et voilà que "je m'extasie", et voilà que "je dis que c'est une tuerie de la mort qui tue", et voilà que "je dis que c'est hyper méga trop facile à faire" et voilà que" je dis que c'est trop bon" et voilà et voilà et voilà...

Eh ! oh ! ma soeur, tu te calmes là.

N'oublie pas que j'ai, moi, MA recette du petit gâteau du dimanche qui réconforte quand on sent que le petit coup de blues de fin de week-end ne va pas tarder à pointer le bout de son nez.

Mais bon, ok, je vais jeter un coup d'oeil et peut-être, je dis bien peut-être, tenter un re-renouvellement .

Allez hop, je file sur le site en question "De vous à moi" (il est là).

Tout d'abord, ce blog est ma.gni.fi.que.

C'est un peu comme dans le cochon, tout est bon.

Les recettes sont "ah ! "

Les photos sont "ouah ! "

Tout est bien expliqué, les mises en scène sont belles, fraîches, salivantes (??).

De plus, cette bloggueuse voyage beaucoup et nous offre de magnifiques images des quatre coins du monde.

Bon, c'est bien joli tout ça mais et les muffins. Et bien ils ont été faits et mangés.

Oualà ! Fin de l'histoire.

Nan, j'rigole.

Enfin si, ils ont été faits et mangés mais je mets mes petites photos perso de la réalisation.

Il faut donc : 

- de la farine à gâteaux,

- du sucre,

- des oeufs,

- du beurre, 

- du yaourt,

- du citron,

- des pisTaches,

- de l'eau de fleurs d'oranger

Après touillage, ajoutage des pistaches moulues,

Et résultat final plus que bon.

BON APPETIT, BIEN SUR !

Oh mon dieu, mais c'est la guerre...

C'est la guerre ou c'est la crise ?

Je ne sais pas, en tout cas une chose est certaine, nous vivons une période bien difficile.

Et pour en avoir la confirmation, nul besoin de lire les journaux, écouter les infos à la radio ou à la télévision.

Non, non, non, il suffit tout simplement d'aller regarder ce qui se passe sur les étals des marchands de légumes.

Fini les cerises à 120 € le kilo en direct d'Afrique du Sud, fini les pois mange-tout qui arrivent par avion du Guatemala et les haricots verts de Chine.

Aujourd'hui, nos maraîchers nous proposent des poireaux, des carottes, des navets et des....

des RUTABAGAS !

Quand je pense que nos parents en avaient une sainte horreur.

Pour eux, ce légume, avec son pote le topinambour, était synonyme de restriction, d'occupation et les ramenait illico à leur adolescence au début des années 40.

Et bien moi (qui n'ai connu d'autre guerre que celle du Golf), j'ai décidé de conjurer le sort et de donner une seconde chance à ce légume si longtemps décrié.

Alors tout d'abord, à quoi ressemble-t'il ?

A un navet, mais un peu jaune là où le navet est blanc et un peu verdâtre là où le navet est violet.

C'est pas très clair, bon je vous mets un photo.

Bon, ben maintenant qu'on a acheté des rutabagas, il va falloir les cuisiner...

Pas envie de purée ou de soupe alors après un intense farfouillage -sans succès- de mes livres de cuisine, j'enfile mon maillot de bain, je prend ma planche et je file sufer sur le net.

Résultat : Rutabagas en tajine (recette trouvée ici)

Les ingrédients :

- des rutabagas (c'est obligatoire)

- des carottes,

- des oignons,

- des blancs de poulet,

- du citron confit,

- du cumin, du gingembre,de la canelle, du ras el hanout (non il ne faut pas raser la noute - private joke pour ma sister), sel et poivre.

- début de la cuisson après épluchage, coupage, revenage (terme très savant qui signifie faire revenir)  et assaisonnage.

A TABLE !

BON APPETIT, BIEN SUR !