Je suis copine avec un maquereau...

Pour une fois, ma version est presque mieux que l'originale.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je ne peux pas avoir envie de faire une nouvelle recette de cuisine si je n'ai pas une photo du plat terminé. J'ai beaucoup de difficulté à imaginer le résultat, juste en lisant la recette. Enfin, si, je peux me représenter les saveurs, mais les photos sont le déclencheur d'une envie de cuisiner.

Et bien souvent, si le résutlat gustatif est au rendez-vous, le visuel s'est perdu en cours de route.

Ne soyons pas dupe, les photos sont très largement travaillées, maquillées et non plus grand chose à voir avec le plat d'origine, d'où ma déception quant à ma présentation.

Et bien cette fois-ci, rien de tout cela.

Je trouve que ma présentation vaut bien la photo qui m'avait attirée.

Bon d'accord, il ne s'agissait pas de cusiner une poularde demi deuil ni un lièvre à la royale.

Non il n'est question que de maquereau... pour sur, c'est moins glamour, mais très bon quand même.

Alors, pour comprendre, voici la recette initiale tirée du Cuisine Actuelle Avril 2012 :

 Et voici mon interprétatin personnelle :

 

Petites précisions : 

Contrairement à la photo originale, où l'on voit un pauvre maquereau posé à la va comme j'te pousse sur sa feuille de papier sulfurisé, le mien est étêté, vidé ET entièrement désarêté, la grosse colonne centrale et les petites arêtes chiantes toutes fines extirpées à la pince à épiler (ah ben c'est pour ça que mes sourcils sentent le poisson ! ).

On peut également admiré le fenouil, finement émincé à la mandoline et doucement revenu avant d'être délicatement posé, tel un lit douillet, sous mon joli protecteur maquereau.

Petites tranches de citron coupées tel un voile léger à l'aide de mon couteauquituesarace.

Pour ce qui est de l'aneth, euh ben en faisant les courses, j'ai oublié le titre de la recette, alors dans le doute, j'ai acheté de la ciboulette et de la coriande ... mauvaise pioche !

Un vieux fond d'aneth surgelée a finalement fait l'affaire.

Résultat : facile, délicieux et un minimum de vaisselle ... alors,

BON APPETIT, BIEN SUR !

 

 

 

 

 

 

Devinette...

Mais qu'est-il donc arrivé à mon moule ?

Rangé trop près du four, aurait-il fondu ?

- Ah non, ça ne ressemble pas à un moule fondu.

Les gâteaux auraient-ils accroché au moule ?

- Mais non, voyons, le moule n'accroche pas, il est en silicone.

Quelqu'un les a-t-il pris pour des flans à la pistache et a voulu les goûter ?

- Tiens, ça c'est une idée à creuser.

Mais qui donc, dans cette cuisine peut avoir envie de grignoter un moule en silicone ?

- Mais elle, bien sûr !

Le silicone doit être un peu lourd à digérer... nous l'avons retrouvée, euh , disons trépassée au petit matin.

Ficelle était passé par là ;o)

 

Non ! On ne peut pas dire que c'est un ratage...

Tout au plus un non réussissage.

Tout a commencé par un dimanche après-midi frisquet.

Vous savez, ces dimanches après-midi qui se traînent un peu, où on n'a pas vraiment envie de sortir (fait trop pas beau) mais on sait que si on ne décide rien, on va comater jusqu'au soir devant l'ordi ou sur le canapé en regardant toutes les daubes de la TNT.

Donc, j'en étais là de mes réflexions quand je me dis : "Tiens, et si je faisais des petits gâteaux"

En voilà une idée qu'elle est bonne !

Je plonge dans mon tiroir à recettes (je vous ferai voir, un jour) et j'y trouve bien pliée, la recette du pain d'épices que ma sister m'avait recopiée il y a déjà quelques mois et que je n'avais pas encore testée.

 

Revue des placards, à première vue j'ai tout ce qu'il faut... ah non, pas de poudre d'amandes.

Qu'à celà ne tienne, on remplace par de la noix de coco râpée (hormis le goût et la texture, c'est pareil, hein !)

Allez hop, en avant Guingamp, farine, beurre fondu, épices, lait, jus d'orange, oeuf... on verse, on touille, on coupe les fruits confits, on ajoute, on cherche le sucre, on goûte...

ouah, c'est pas une cuisine, c'est un champ de bataille !

 

Allez zou, tout ça dans le moule à cake et direction le four pour 45 mn.

 

Tiens, ça sent .... euh, voyons......euh, mais ça sent le brûlé !

Dans le four depuis 20 mn, mon pain d'épices, ne doit pas aimer le hammam car il tente de s'enfuir.

 

Non, non, mon p'tit père, tu restes là-dedans jusqu'au bout.

Et le bout a été long à venir :o(

Après les 45 mn réglementaires, il continue à se répandre.

Après 10 mn supplémentaires, les bords se sont solidifiés mais l'intérieur n'est pas cuit.

Après encore 20 mn de plus, je décide d'un commun accord avec moi-même, que maintenant ça suffit et que je ne dépenserai pas un KW de plus pour un pain d'épices sûrement raté.

La bête est sortie,

La bête est démoulée...tiens, l'envers est bien mieux que l'endroit.

 

Mais l'intérieur c'est comment ?

Ah ben, c'est pas mal, 

 

Et le goût ?

C'est incroyable, on dirait du pain d'épices !

 

BON APPETIT, BIEN SUR !

 Cette recette vient de ce très joli blog : De vous à moi