Le mystère du gâteau magique...

Bon, c'est quoi un gâteau magique ?

Et bien c'est le gâteau le pus difficile que j'ai jamais fait.

C'est un gâteau à 3 étages (et sans ascenseur !).

D'abord, au rez de chaussée, c'est comme un flan, bien épais, bien dense.

Puis au 1er étage, on trouve une crème, légère mais qui se tient.

Enfin, au dernier étage, un gâteau léger, léger, moelleux, moelleux... une plume.

Tiens, pour bien comprendre, je vous mets une photo :

Vous voyez bien les 3 étages ?

Bon, alors je pourrais vous expliquer que pour faire cet incroyable douceur, il m'a fallu des heures de labeur, faire d'abord la première couche, laisser refroidir, puis la deuxième, rebelote, ça refroidi puis enfin le petit biscuit par dessus. Et là c'est tout l'art de la grande pâtissière que je suis, faire cuire le biscuit sans recuire (et donc trop cuire) les étages du dessous.

Deuxième possibilité, j'ai fait les trois étages dans trois moules différents puis... je les ai empilés. Mais ça, c'est pas possible paske je n'ai qu'un moule.

Alors, il ne reste qu'une seule solution, et c'est ça le coté magique de ce gâteau :

1 seule préparation + 1 seul moule + 1 seule cuisson = un gâteau à 3 étages !

Comment c'est possible ?

Ah ben ça j'en sais rien mais en tout cas, c'est délicieux.

La recette vient d'ici

Bref, le mystère du gâteau magique n'est toujours pas élucidé ;o)

BON APPETIT, BIEN SUR

Gajar ki sabji (ou presque)...

Voilà bien  un drôle de titre !

Arf, arf, tout ça, c'est pour vous appâter.

Bon allez, j'explique.

Ce n'est pas :

- un juron (du genre : bachibouzouk ou encore moule à gaufre),

- une incantation destinée à transformer le temps gris en un beau mois de mai ensoleillé (dommage !),

- un acteur beau comme un dieu Hindou (mais on approche),

- le nom d'une ville du Penjab (on brûle !).

En fait, il s'agit tout simplement du nom d'un plat indien qui en bon français, pour s'intituler :

Carottes à l'indienne

(Bon, vu comme ça, ça claque un peu moins.)

Donc résumons-nous :

Il a fallu : des carottes (ah ben oui, pasque Gajar, ça veut dire carotte - premier cours d'Hindi, c'est KDO), une pomme de terre ... et des épices ( cumin, curcuma, curry, coriandre et mon garam massala maison).

La couleur est au final plutôt foncée que prévue parce que j'avais des carottes jaunes et rouges.

Ah, au fait, pourqoui ce "presque" ? Parcequ'il faut aussi des petits pois, mais point de petit pois chez moi ! 

Pourtant, qui donc répétait toujours "on a toujours besoin de petits pois chez soi" ?

La recette vient d'ici.

BON APPETIT, BIEN SUR

 

 

Miss Melounette part à Bollywood...

Enfin, pas tout à fait.

Je vais commencer par cuisiner comme en Inde.

Et pour démarrer, j'ai décidé, livre de cuisine à l'appui, de m'attaquer aux basiques.

Donc, aujourd'hui, ce sera par ordre d'apparition à l'image :

Ghee, Paneer et Garam Massala.

Le Ghee : c'est un beurre clarifié. Il est chauffé jusqu'à ce que les différents éléments se désolidarisent. Les impuretés remontent à la surface (on les enlève au fur et à mesure), le petit lait reste au fond et le beurre clarifié est au milieu, tout joli.

Le paneer : c'est une sorte de fromage frais obtenu en faisant juste cailler du lait.

C'est le fromage que l'on trouve dans Palak Paneer (Epinards et Paneer)

 

Le garam massala : mélange d'épices torréfiées et broyées. 

Epices utilisées ici : cannelle, graines de fenouil, moutarde, coriandre, poivre noir, feuilles de laurier, cardamome et clous de girofle.

 

Je vous fais grâce du mélange ail-gingembre mixé, que j'ai congelé dans un moule à glaçons et qui a parfumé le congélateur (depuis je les ai enfermés dans une boite plastique et nettoyé le congelo).

Voilà, je suis parée, maintenant y'a plus qu'à...